lundi 16 mars 2009

Histoire de Marrakech

Marrakech

Jamaa El Fna est le centre névralgique de Marrakech, elle est située près de la mosquée Koutoubia.
Ce lieu attire sans cesse des foules de visiteurs venus pour assister aux spectacles animés par les charmeurs de serpents, les dresseurs de singes, les charlatans, les conteurs, les musiciens et d’autres artistes populaires (jeux, dessin au henné, etc.).
L’intensité de ces activités spectaculaires et originales a plaidé en faveur de l’inscription de cette place par l’UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondiale.
Elle se distingue aussi par des orateurs qui racontent des histoires ou vantent les mérites de produits magiques.
Elle se transforme petit à petit vers les dernières lueurs du soleil en un grand espace de restauration où les odeurs, les saveurs et la fumée des barbecues se disputent la vedette.
Pour un prix modique, le visiteur peut goûter aux spécialités marocaines les plus connues (Couscous, tajines…etc.) et aussi aux spécialités locales telles que la Tangia.

Les remparts
La Médina de Marrakech est ceinturée depuis 1132 par des remparts en pisé construits par l'Almoravide Ali Ben Youssef pour défendre la ville des assaillants. Cette enceinte et qui furent renforcés par les dynasties qui suivirent : les Almohades et les Saadiens.
Cette muraille mesure de 5 à 6 mètres de haut et deux mètres d'épaisseur, elle s’étend sur une longueur de 19 km et est flanquée de 209 tours (bastions).
Une partie de l’enceinte est encore bien conservée, elle fut cependant élargie au moment des agrandissements successifs de la médina, notamment à l'époque almohade. Cette immense enceinte est percée par 19 portes (Bab, dont certains ont disparu de nos jours) comme suit par ordre alphabétique:

  • Bab Aghmat :
  • Bab Agnaou : Porte de l’Afrique noire, monumentale, elle donne accès au quartier célébre de la Kasbah où se situent les Tombeaux Saadiens.
  • Bab Ahmar
  • Bab Aylane
  • Bab Berrima
  • Bab Doukkala
  • Bab Ech Charia
  • Bab Ed Debbagh
  • Bab El Jédid
  • Bab El Khémis
  • Bab El Makhzen
  • Bab El Raha
  • Bab Er Rharaza
  • Bab Er Robb
  • Bab Fteuh
  • Bab Ighli
  • Bab Ksiba
  • Bab Nkob
  • Bab Taghzout

  • À l'interieur des murailles, se concentre la majorité des monuments historiques de la ville : la Mosquée Koutoubia, la place Jemaa El Fna et de nombreux palais ...

    Mosquée de la Koutoubia
    Emblème de Marrakech et symbole architectural Almohade, la Mosquée de la Koutoubia est également la Tour Eiffel locale, un point de repérage pour le visiteur égaré.
    Ce lieu de prière fut édifié au milieu de 12ème Siècle sous le règne des Almohades par ordre de Abdelmoumen Ben Ali, le successeur de Ibn Toumert, elle doit son nom à la multitude de marchands de manuscrits et livres qui s’alignaient devant ses murs.
    Elle pouvait accueillir quelques 20 000 croyants pour la prière. Son minaret haut de 77 m domine la ville et sur son modèle que furent construits La Tour Hassan à Rabat, La Giralda à Séville en Espagne et la Mosquée El Mouassine à Marrakech.
    A l’intérieur, la mosquée est divisée en 17 nefs : le stuc le plus fin, des frises d’inscriptions, surtout dans la niche du Mihrab, sa décoration extérieure montre bien le mélange de sobriété et d’austérité qui caractérise l’architecture Almohade

    Mosquée et médersa (école coranique) Ben Youssef
    Cette école coranique vieille de plus de 400 ans vient de subir une restauration coûteuse. La médersa fut créée au 14° siècle par le sultan Mérinide Abou El Hassan.
    En 1570, elle a été agrandie et le sultan Saadien Abdallah El Ghâlib en a fait la plus grande école théologique musulmane du Maghreb qui pouvaient accueillir jusqu’à 900 étudiants qui vivaient dans les 150 cellules.
    Cette médersa fascine par ses murs en stuc et ses décors en cèdre. C’est un joyau de l’architecture hispano-mauresque caractéristique de l’architecture Saadienne.

    Place Ben Youssef. Tel. (044) 39 09 11.
    Ouverture : tous les jours 9.00 – 18.00h. Entrée : 10 DH.

    La mosquée EL Mouassine
    La mosquée El Mouassine est un édifice religieux construit au XIIe siècle à Marrakech et représentatif de l'art des Almohades. Ce monument fait partie du complexe "Mouassine", comprenant une bibliothèque, un hammam, une medersa, et une fontaine.
    Construite au 12ème siècle, avec son minaret splendide, cette mosquée est l’un des plus beaux sites de la ville et attire bon nombre de touristes. Comme la Koutoubia et comme la tour Hassan, le minaret de la Mosquée El Mouassine fut édifié par les Almohades.

    La Qoubba Almoravide
    Elle fut fondée à Marrakech en 1064 et constitue aujourd’hui le dernier vestige des Almoravides.
    La Qoubba (« coupole » en arabe) était le centre d'ablutions pour les croyants se rendant à la mosquée.
    Le complexe en activité pendant plusieurs siècles était en outre l'une des premières fontaines de la ville de Marrakech et assurait donc l'approvisionnement en eau de la population et de leurs animaux.
    Les trois fontaines et le centre d'ablution étaient alimentés par un système de galeries souterraines ("khettaras" en arabe) qui se terminaient dans une citerne d'où des tuyauteries intérieures en bronze amenaient l'eau aux bassins.
    Ce monument se caractérise aussi par ses arches finement ciselées et son plafond, ce qui fait de ce site une référence de la dynastie des Almoravides.
    La Qoubba Almoravides est située en face de l'entrée de la Mosquée Ben Youssef et à quelques mètres du Musée de Marrakech.

    Fontaine el Mouassine
    Cette fontaine publique, construite à l'époque Saadienne sous l’ordre du sultan Abdellah Al Ghalib entre 1562 et 1563, est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech.
    Située immédiatement au nord de la salle d'ablution de la mosquée, elle est de forme rectangulaire et mesure 18m10 de longueur et 4m70 de largeur et regroupe trois grands abreuvoirs couverts de voûtes et ouverts sur la rue par trois arcades.

    Fontaine Echroub-ou-Chouf
    La fontaine chrob ou chouf située prés de la mosquée Ben Youssef au cœur de la médina de Marrakech, a été élevée sous Ahmed El Mansour (1578-1603), son couronnement est exécuté en bois sous forme de nid d’abeille, le tout couvert d’un toit en pente revêtu de tuiles vertes. L’inscription gravée sur le linteau est une calligraphie andalouse très semblable à celle de la fontaine Mouassine.
    Une des inscriptions ciselées invite le passant à « boire et regarder » (en arabe "echroub ou chouf").
    Cette fontaine Saadienne est classée depuis 1985 patrimoine culturel mondial par l'UNESCO.
    Cette fontaine murale monumentale est protégée par un avant-toit en bois travaillé en stalactite avec des tuiles vertes vernies. Une des inscriptions ciselées invite le passant à « boire et regarder » (en arabe echroub o chouf). buvez et regardez (contemplez)…
    Se trouve près de la mosquée Ben Youssef au cœur de la médina.

    Le Palais Bahia
    Le palais de la Bahia, situé à Marrakech, est un chef d'œuvre de l'architecture marocaine dont la construction remonte au XIVe siècle, comme la plupart des palais arabes, il renferme de beaux jardins et de jolis patios, et comporte des chambres richement décorées.
    La construction du palais a été entreprise par l’architecte marocain El Mekki pour le compte du grand vizir Ahmed ben Moussa dit Ba Hmad (1841-1900).
    Sa beauté orientale en fait un monument remarquable. Prenez le temps de regarder les sculptures en cèdre et d’admirer les jardins intérieurs. Il n’est pas possible de visiter les 160 pièces, patios et riads sans guide. Dans la cour d’honneur furent tournées des scènes du filme "Laurence d’Arabie".
    Rue de la Bahia, près de la Rue Zitoun el –Jedid.
    Ouverture tous les jours de 8.30 – 12.00h et de 14.30 – 18.00h. Entrée 10 DH.

    Le palais El Badi
    Le palais El Badi, situé à Marrakech, a été édifié à la fin du XVIe siècle par le sultan saadien Ahmed el Mansour pour célébrer sa victoire sur l’armée portugaise en 1578 dans la bataille célèbre sous le nom de "la Bataille des Trois Rois".
    La construction de ce fastueux palais dura entre 1578 et 1603. Les matériaux les plus riches furent utilisés pour décorer les 360 pièces du complexe princier : or, onyx, marbre.
    Aujourd'hui, il ne reste qu'une immense esplanade creusée de jardins, plantée d'orangers et entourée de hautes murailles en pisé. En effet, en 1696, le sultan alaouite Moulay Ismaïl a en effet pris ce qu’il y avait de plus riche dans ce palais pour construire la ville impériale de Meknes.
    Le plan de ce joyau de l’art islamique a été influencé par la Mosquée de l'Alhambra de Grenade en Espagne.
    La chaire sculptée il y a 900 ans, qui vient d’être restaurée et se trouve dans la partie sud ouest de l’ensemble, vaut à elle seule une visite. Ce joyau de l’art islamique a été créé en 1137 à Cordoue.
    Aujourd’hui, le palais accueille annuellement de nombreuses manifestations artistiques telles que le Festival National des Arts Populaires, des concerts mondiaux ou des émissions de télévision. Le palais se situe dans la partie Sud de la médina et son accès est possible par la place des ferblantiers.
    Ouverture quotidienne de 8.30 à 12.00h et de 14.30 à 18.00h. Entrée : 10 DH.

    Les jardins de la Ménara
    La Ménara est un vaste jardin planté d'oliviers à environ 35 min à pied de la place Jemaa El Fna (centre de Marrakech).
    Au cœur de ce jardin, un grand bassin au pied d'un pavillon sert de réservoir d'eau pour irriguer les cultures. C'est un endroit très paisible, à l'écart du tumulte de la ville. C'est donc un lieu privilégié pour les promenades.
    Le bassin est alimenté en eau grâce à un système hydraulique vieux de plus de 700 ans, qui achemine l'eau depuis les montagnes situées à 30 km environ de Marrakech. Ce bassin permet l'irrigation de l'oliveraie.
    Les jardins de la Ménara datent environ de 1200. Ils ont été agrandis au 19° siècle. Un mur de pisé entoure les plantations d’oliviers et cet ensemble est devenu avec son pavillon et son bassin d’eau une des vues de carte postale les plus connues du Maroc.
    Le petit pavillon avec son toit pyramidal vert aurait servi au sultan Sidi Mohamed de garçonnière.
    On arrive axu jardins par l’avenue de la Ménara au sud ouest de la ville.
    Ouvert tous les jours de 8.30 à 18 heures.

    Jardins de l'Agdal

    Les jardins de l'Agdal est le plus ancien jardin de Marrakech conçu au XIIe siècle sous le règne d'Abd el-Moumen, un souverain almohade.
    Ces jardins touchent au sud la zone du palais Dar El Makhzen.
    Les premiers arbres ont été plantés au XIIe siècle par les Almohades, la forme actuelle des jardins ainsi que les murs d'enceinte ne datent que du 19e siècle.
    Les grenadiers, orangers et autres oliviers sont irrigués grâce à plusieurs réservoirs remplis d'eau du Haut Atlas.
    Au bord du Es Sala, le plus grand des bassins d'eau se trouve le Dar El Hana, un palais avec une terrasse panoramique d'où l'on peut admirer la chaîne du haut Atlas au delà des jardins.
    Aujourd'hui, les jardins de l'Agdal s'étendent sur plusieurs kilomètres au sud du Palais royal, ce jardin à la végétation plus varié que ceux de la Ménara, dispose de plusieurs pavillons.

    Jardin Majorelle
    Le jardin Majorelle est un jardin situé à Marrakech, dans le Guéliz, la ville nouvelle.
    Le nom du jardin vient de son créateur, le peintre Jacques Majorelle, qui à partir de 1924, installa son atelier en ces lieux.
    Le jardin entourant son atelier fut planté de différentes essences des cinq continents, principalement des cactus et des bougainvillées.
    En 1937 à Marrakech, l'artiste peint sa villa dans les tons vifs où domine le bleu. Les gens sont surpris de cette couleur qu'on appela le bleu Majorelle.
    Suite à un accident de voiture, Majorelle rentra à Paris où il y mourut en 1962.
    En 1980, Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé rachètent l'atelier et le jardin. Ils gardent une partie pour leur usage privé mais mettent l'autre partie à la disposition des visiteurs.
    Aujourd'hui, le jardin est devenu une des attractions touristiques de Marrakech et l'ancien atelier de l'artiste fut transformé en musée d'art islamique
    Avenue Yacoub el Mansour dans le Guéliz.
    Ouverture en été de 9.00 à 12.00h et de 15.00 à 19.00 heures, fermé le lundi et en août.
    En hiver de 9.00 à 12.00h et de 14.00 à 17.00 heures, fermé le lundi.
    Entrée : 15 DH.

    Musée Dar Si Saïd
    Ce palais fut jadis une grande demeure construite à la fin du XIXe siècle par Si Saïd, frère de Ba Ahmed, grand visir de Moulay Abdelaziz et chambellan du Sultan Moulay Hassan Ier pour lui servir de résidence.
    Le Palais Dar Si Saïd fut transformé en musée en 1932 par l’Administration des Beaux Arts.
    L'essentiel des collections de ce musée régional provient de Marrakech et du sud et particulièrement du Tensift, du Souss, du Haut Atlas, de l'Anti-Atlas, du Tafilalet. Il s'agit d'ensembles homogènes de boiseries, de bijoux du sud, de poterie et céramiques, d'armes, costumes et une riche collection de tapis et tissages du Sud, et quelques pièces archéologiques dont la cuve en marbre du début du XIe siècle.
    Derb El Bahia, Rue Riad Zitoun el-Jedid
    Ouvert de 9h00 à 12h15 et de 15h00 à 18h15.
    Fermé le mardi.
    Entrée 10 DH.

    Musée de Marrakech
    Le Musée de Marrakech, situé à côté de la medersa Ben Youssef, est un superbe palais établi sur une parcelle de 2108 m² et dotée d'un vaste et confortable patio de 709 m², typique de l'art mauresque, transformé en musée privé et lieu d'accueil d'activités culturelles.
    Cet ancien palais Mnebbi, demeure édifiée à la fin du XIXe siècle, a été restauré et réhabilité en musée par Omar Benjelloun, qui était un grand collectionneur et mécène marocain.
    Le musée de Marrakech est financé et géré par la fondation Omar Benjelloun.
    Ce musée organise depuis 1995 uniquement des expositions temporaires autours de l’art contemporain ou du patrimoine culturel marocain.
    Au rez-de-chaussée sont exposés des objets de cuivre martelé, armes et bijoux berbères et des vêtements. Les objets sont encore utilisés et portés dans les montagnes.
    Le salon du premier étage est d'un décor hispano-mauresque et des meubles de cèdre.
    Le musée organise et accueille aussi diverses manifestations telles que des concerts, des spectacles de théâtre et de chorégraphie, des projections de films, des colloques, des journées d’étude, des ateliers. Place Ben Youssef.
    Ouvert tous les jours de 9.00 à 18.30 heures entrée : 10 DH.

    Musée Bert Flint
    Il s’agit d’un musée privé, connu aussi sous le nom du musée Tiskiwin et situé à Marrakech près du palais de la Bahia.
    Ce musée est une ancienne demeure de Bert Flint, datant du début du XXe siècle, devenue un musée dédié à l'artisanat marocain depuis 1996.
    Bert Flint, était un professeur hollandais d'histoire de l'art et un voyageur fasciné par le Maroc et sa culture, et ce, pendant plus de 40 ans. Outre ses collections, l'architecture de cette demeure est de type hispano-mauresque.
    Passionné d’arts populaires marocains, Bert Flint a réuni une collection comprenant des instruments de musique, des costumes, des bijoux, des meubles, des tapis, des vieux ustensiles et artisanat d'art berbère, provenant principalement de la vallée du Souss et de la région saharienne.
    Une autre section du musée Bert Flint se situe à Agadir.

    Les Tombeaux Saadiens :
    Dans cette nécropole redécouverte en 1917, reposent quatre sultans. Outre ces sultans, 62 membres de la dynastie qui régnait au 16° siècle y sont également enterrés.
    Les mausolées sont recouverts de marbre de Carrare, de mosaïques de style andalous et de stuc.
    La pièce la plus prestigieuse est la salle des 12 colonnes.
    Rue de la Kasbah. L’entrée se trouve juste à côté de la mosquée de la Kasbah.
    Ouvert tous les jours de 9.00 à 12.00 heures et de 14.30 à 18.00 heures.
    Entrée 10 DH.

    La Mosquée aux pommes d’or :
    La mosquée aux pommes d'Or, est un édifice religieux du XIIe siècle édifié sous le règne du Sultan Saadien Yacoub El Mansour, situé dans la quartier de la Kasbah, à côté des Tombeaux Saadiens à l’entrée de Bab Agnaou de Marrakech.
    Anciennement connue sous le nom de "mosquée d'El Mansour", elle fut reconstruite en 1569 suite à une explosion, et renommée " Mosquée aux pommes d'or " car, selon une légende, les boules de son lanterneau auraient été réalisées avec l'or des bijoux de l'épouse de Yacoub El Mansour.
    Longue de 80 mètres, elle se repère par son minaret décoré d'entrelacs en losanges de couleur turquoise, surmonté de tuiles multicolores. Elle se compose d'une salle de prière et de onze nefs.

    Souks de Marrakech :
    Les souks de Marrakech, lieux particulièrement réputés au Maroc situés en général dans les enceintes des vieilles médinas des villes impériales notamment Marrakech, Fès et Meknes.
    Certains corps de métiers se sont émancipés à l’extérieur des remparts tels que les potiers, la vannerie.
    Jadis, les souks de Marrakech regroupaient une corporation de plus de 40 000 artisans marocains. De ces corporations qui régissaient jadis les souks, il ne reste que les noms, et quelques artisans et maâlems (maîtres) qui officient encore au milieu de quantités d'échoppes multicolores, de bric à brac désordonné, où des marchands de tout âge interpellent les passants.

    Les principaux souks de Marrakech sont :
    - Souks des Tanneurs et des Teinturiers : il reste quelques ateliers où l'on peut encore découvrir, des écheveaux de laine multicolores, des peaux étendues au soleil sur de la paille près des cuves à teintures.
    - Souk des tallendiers : les artisans travaillent le cuivre jaune et rouge avec une remarquable habileté.
    - Souk Ahiak : marché de tissus, et vêtements.
    - Souk Attatine : marché de la dinanderie
    - Souk Cherratines : marché des selliers
    - Souk Chouari : marché des vanniers et tourneur sur bois
    - Souk Dlala : marché aux enchères de djellabas
    - Souk El Kebir : marché des maroquiniers
    - Souk Eloustat : marché des tissus, laine, couverts en bois, etc
    - Souk Haddaddines : marché des forgerons
    - Souk Les Tamis : marché des lustres et des lampes en fer forgé.
    - Souk Moulay Ali : divers ateliers.
    - Souk Nejjarines : marché des menuisiers
    - Souk Rabia : marché des tapis
    - Souk Smata : marché des babouches
    - Souk Zrabia : marché de la maroquinerie, caftans et tapis.
    - Souk des bijoutiers :
    - Souk El Gassabine : marché de la vannerie en osier et du doum
    - Souk Semmarines : marché
    Les souks sont organisés par corporation de métier dans des ateliers rudimentaires avec à leur tête un Amine, des mâalems et des apprentis artisans.

    L'Amine :
    L'amine est le sage d’une corporation. Elu démocratiquement par ses siens, il est le médiateur et conciliateur de sa profession lui incombant la tâche de résoudre les conflits entre artisans ou litiges entre les apprentis et les maîtres.
    Il conserve sa fonction tant que l’unanimité de ses pairs demeure, et son mandat n’est donc pas limité dans le temps

    Le Mâalem :
    Le Mâalem (maître) est un artisan de rang élevé qui a, sous sa responsabilité, un certain nombre d’apprentis qui travaillent dans son atelier.
    Ayant à leur actif une expérience de plusieurs années, les mâalems sont les gardiens des savoir-faire ancestraux ainsi que des secrets de la profession et se transmettent leurs connaissances de père en fils durant des générations.

    Le Quartier Mellah :
    Le mellah désigne au Maroc le quartier où habitaient les résidents juifs de la ville. De hauts murs entourent celui-ci afin de bien séparer populations musulmane et juive, il vient de la racine Arabe "Sel" (Melh).
    Le Maroc a été la terre d’accueil de juifs fuyant l’Espagne, plusieurs quartiers juifs ont vu le jour dans plusieurs villes telles que Fès, Essaouira ou Marrakech.
    Ainsi, le mellah de Fès, établi en 1438, est considéré comme le plus ancien et le plus important quartier juif du Maroc. Il fut construit à proximité du Palais Royal à Fès El Jedid
    D’autres quartiers virent le jour comme à Essaouira où la densité de la population juive dépassait même celle des musulmans (17 000 juifs pour 10 000 musulmans). Il n’y subsiste aujourd’hui que quelques familles éparpillées.
    Marrakech a connu lui aussi la naissance d’un quartier réservé aux juifs en 1558 sous le règne de Moulay Abdallah mais qui fut délaissé par les juifs de nos jours.
    Il est connu aussi par le commerce des épices, des bijoux en or et argent ainsi que par celui des étoffes et tissus, une promenade de saveurs et bonnes odeurs.

    Source : http://www.marrakech-hotels.ma

    Visitez notre site : www.marrakechdreams.com

    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire